Qui sommes-nous

LE MANAGEMENT DE LA SOCIETE

 

Laurent ALEONARD, gérant d’Héliotrope Films, est diplômé de l’Ecole de Management de Lyon (EM Lyon) et titulaire d’un doctorat en gestion de l’Université Paris Dauphine. Laurent a commencé sa carrière comme contrôleur de gestion dans l’industrie puis l’informatique. Par la suite, il a acquis une expérience de plus de 30 ans dans la formation et le conseil en gestion d’entreprise, notamment en tant qu’enseignant et directeur de programmes dans de grandes écoles de commerce françaises. Il est actuellement directeur délégué et directeur académique de l’Ecole de Management Léonard de Vinci à Paris La Défense. Passionné de cinéma, il s’est très tôt investi dans l’aventure d’Héliotrope Films, dont il a repris le développement et la gestion il y a une quinzaine d’années.

Marc TESSIER s’associe à Héliotrope Films début 2013. Diplômé de Polytechnique et de l’ENA, Marc débute sa carrière comme inspecteur des Finances, avant de rejoindre l’agence Havas. Il y rencontre André Rousselet aux côtés duquel il prend part au lancement de Canal+ au milieu des années 80. Il assure successivement la présidence du CNC de 1995 à 1999, puis du groupe France Télévision, de 1999 à 2005. Depuis 2006, Marc a assuré différentes fonctions de direction générale dans le secteur des médias et des services numériques. Il est administrateur de plusieurs sociétés (dont le groupe Video Futur Entertainment)  et président du Forum des Images à Paris.

Jean-Marie CUVILIER a rejoint Héliotrope Films en 2015, après avoir dirigé pendant de nombreuses années la société de distribution CTV International.

 

 

 

L’HISTORIQUE DE LA SOCIETE

La société Héliotrope Films a été créée à la fin de l’année 2000. Spécialisée dans la distribution en salles de films art & essai du monde, elle a fait découvrir en France des cinématographies peu connues et presque jamais explorées auparavant. C’est ainsi que sont sortis, pour la première fois dans les circuits commerciaux, des films en provenance d’Uruguay (25 Watts, de Pablo Stoll et Juan Pablo Rebella, Sale temps pour les pêcheurs, de Alvaro Brechner), du Kazakhstan (Serguei Dvortsevoy), de Taïwan (Leon Daï, un des représentants de la « nouvelle nouvelle vague » taïwanaise), d’Algérie (Le Thé d’Ania, de Said Ould Khelifa), du Sri Lanka (les films de Asoka Handagama, artiste iconoclaste qu’Héliotrope Films accompagne depuis plus de 20 ans : THIS IS MY MOON, FLYING WITH ONE WING, INI AVAN). Héliotrope Films a également distribué les premiers films de jeunes auteurs européens (On dirait le Sud, de Vincent Pluss, Grand Prix du Cinéma Suisse 2003, La Tête la première, de Amélie Van Elmbt, premier rôle principal d’une actrice prometteuse, Alice de Lencquesaing), mais aussi de documentaristes confirmés (Master of the Universe, de Marc Bauder, Prix du Jury à la Semaine de la Critique au festival de Locarno en 2013).

C’est par le Sri Lanka qu’Héliotrope Films a abordé, dès 2009, le cinéma de patrimoine. Ce projet a pour origine la rencontre avec un des vétérans du cinéma asiatique, le réalisateur cinghalais Lester James Peries, contemporain et ami proche de Satyajit Ray. Alors qu’il figure parmi les cinéastes les plus respectés d’Asie, seul son avant-dernier film, Le Domaine (2003), avait été distribué en France. Au terme de longues recherches de matériel et de financements, Héliotrope Films a réussi à concrétiser, en 2008, avec l’aide inestimable de Pierre Rissient, un plan de restauration et de distribution de deux films emblématiques de Lester James Peries : Changement au village (Gamperaliya, 1963), restauration photochimique réalisé à UCLA, présentée à Cannes Classics en 2008, et sortie en salles en 2009. Ce premier projet a été suivi, quelques années plus tard, par Le Trésor (Nidhanaya, 1970), restauré en numérique avant retour sur négatif 35mm. Cette restauration a été réalisée par L’Immagine Ritrovata en 2013, présentée à Venise Classics, la même année, puis à Paris en avril 2015.

Une nouvelle ligne éditoriale est adoptée en 2015. Héliotrope Films se consacre désormais à l’édition de films de patrimoine restaurés. Le premier titre acquis par Héliotrope Films dans le cadre de cette collection est le premier long métrage de Robert Enrico, La Belle vie (1962). Cette œuvre a été numérisée et restaurée en 2K en 2016 par le laboratoire Hiventy, avec l’aide du CNC. Elle a été projetée en avant-première à Paris, au cinéma Les Fauvettes, le 19 avril 2016, en présence de la famille Enrico et des collaborateurs du cinéaste. Héliotrope Films propose alors à la famille Enrico d’entreprendre une rétrospective des films que le cinéaste a réalisés au cours des années 60. Ce programme, intitulé « Robert Enrico – Les années 60 », regroupe, outre La Belle vie, quatre autres longs métrages dont les droits d’exploitation salles et vidéo ont été acquis par Héliotrope Films auprès des différents producteurs et ayant-droits : Les Grandes Gueules, Les Aventuriers, Tante Zita et Ho ! Cette rétrospective est complétée par cinq courts métrages, tous restaurés par Eclair avec l’aide du CNC : THAUMETOPOEA, et MONTAGNES MAGIQUES, deux films institutionnels sublimés par la composition de François de Roubaix, ainsi que le mythique LA RIVIERE DU HIBOU, palme d’or à Cannes en 1962, et Oscar du court métrage en 1964, auxquelx s’ajoutent les deux autres récits inspirés d’Ambrose Pierce : L’OISEAU MOQUEUR et CHICKAMAUGA. Tout en étant centré sur un auteur, le programme est conçu selon une approche transverse, mettant en évidence les éléments biographiques tout autant que le contexte socio-économique et sociologique de la décennie pendant laquelle Robert Enrico s’est construit en tant que cinéaste. Cette approche se concrétisera par l’édition d’une biofilmographie critique, en cours de préparation, qui constituera le premier ouvrage consacré à Robert Enrico.

Enfin, en 2018, Héliotrope Films fait restaurer, par Eclair et avec l’aide du CNC, l’unique adaptation cinématographique d’un roman de Julien Green, LEVIATHAN, sous la supervision du cinéaste, Léonard Keigel. Ce dernier aura le bonheur de présenter l’avant-première de la version restaurée du film au Festival Lumière à Lyon, en octobre 2019.